Je ne bande plus à 50 ans

Je ne bande plus à 50 ans - problème d'éjaculation

Les problèmes de dysfonction érectile sont de plus en plus fréquents à partir de 50 ans. Je ne bande plus à 50 ans ? Pourquoi et comment y remédier.

Je ne bande plus à 50 ans : c’est grave ?

Ne plus pouvoir bander à 50 ans ça parait insensé. C’est vrai, à 50 ans on a encore la vie devant soi, et plein d’aventures à vivre, notamment sexuelles, surtout si comme de nombreux quinquas on est fraîchement divorcé.

Les quinquagénaires divorcés se remettent en couple à 80%. Et c’est connu, on fait plus l’amour quand on est en couple depuis peu.

Mais à 50 ans il y a certains problèmes de santé qui peuvent entraîner une dysfonction érectile plus ou moins grave. Et ça, pour une relation toute neuve, c’est assez problématique.

Une dysfonction érectile régulière à ce moment là peut causer une perte de confiance en soi et des problèmes relationnels dans le couple. Mais il n’y a aucune fatalité, et vous n’êtes pas condamné à rester impuissant parce que vous avez 50 ans.

Petit tour d’horizon des principales causes d’impuissance à 50 ans et les solutions pour arranger ça.

Je ne bande plus à 50 ans : et si c’était le cœur ?

Avant toute chose vous devez déterminer si votre dysfonction érectile est d’ordre physique ou psychologique. Si vous avez encore de belles érections nocturnes ou matinales, il y a de fortes chances pour que votre problème soit plutôt une impuissance psychologique.

Mais si vous n’avez plus d’érection nocturne ou matinale, il faudra consulter pour vérifier que cette impuissance n’est pas le signe avant coureur d’un problème cardio-vasculaire général.

En effet, si vous avez des risques cardio-vasculaires, si vos artères sont en train de se rigidifier ou se boucher, votre pénis vous lancera un signal d’alarme.

Solution : Écoutez-le et allez consulter votre généraliste pour vous assurer que vos artères et votre cœur vont bien.

Je ne bande plus à 50 ans : le tabac en cause

Si vous avez 50 ans et si vous n’avez pas encore arrêté de fumer il va falloir y penser rapidement.

En effet, en dehors du fait que le tabac tue la moitié de ses utilisateurs (!) il est également un des grands responsables de l’impuissance de l’homme jeune.

Vous le savez certainement, le tabac est extrêmement nocif pour la micro circulation. Il réduit le débit sanguin dans les vaisseaux et les artères, y compris au sein des artères péniennes indispensables à l’érection.

Si le tabagisme est associé à une hypertension, les risques de dysfonction érectile sont encore plus grands.

Suivez le lien pour plus d’informations sur le tabac et l’impuissance .

Solution : Arrêter de fumer le plus vite possible.

Je ne bande plus à 50 ans : ma prostate en cause

Cet organe qui est traversé par l’urètre ressemble d’ordinaire à une grosse noix. Mais à partir de 50 ans il peut se mettre à grossir. Cette hypertrophie bénigne de la prostate ou adénome n’est pas dangereuse en soi mais engendre des difficultés à uriner (l’urètre est « coincé » par la prostate) et parfois des troubles de l’érection.

Le cancer de la prostate, lui,  peut lui exiger une opération ou une radiothérapie qui peuvent être responsables de dysfonction érectile plus ou moins permanente. L’opération n’est cependant pas systématique. Pour en savoir plus, lisez cet article sur la prostate.

Solution : Pour atténuer les symptômes de l’hypertrophie bénigne de la prostate, il existe des plantes à l’efficacité scientifiquement reconnue.

Le palmier nain (1)

La racine d’ortie (2)

Le prunier d’Afrique (3)

Je ne bande plus à 50 ans : mon poids en cause

Avec les années, les hommes ne voient pas toujours venir ces kilos en trop qui finissent par leur coûter cher.

L’excès de graisse corporelle peut en effet être à l’origine de deux causes d’impuissance majeures :

Baisse de la testostérone

L’excès de graisse corporelle entraîne une sorte de féminisation chez l’homme : les hormones mâles (testostérone) sont transformées en hormones féminines (œstrogènes) sous l’effet de l’aromatase, une enzyme présente dans le tissu adipeux.

Pour inverser la vapeur il suffit souvent de perdre l’excès de graisse en cause dans ce processus de féminisation. Ainsi, lors d’une étude publiée en 2012, des hommes en surpoids et pré-diabétiques ont vu leurs taux de testostérone et la qualité de leur érection remonter après avoir perdu du poids suite à un régime.

Diabète

Le diabète de type 2 est une maladie qui survient généralement après 50 ans et fait suite à une mauvaise hygiène de vie et un manque d’exercice. Il s’agit d’un dérèglement du métabolisme du sucre qui entraîne des atteintes des nerfs et des artères. Et comme les nerfs érectiles du pénis et les artères péniennes sont deux indispensables de l’érection, le diabète est vraiment dangereux pour la virilité.

D’ailleurs le diabète de type 2 est à l’origine de plus de la moitié des problèmes de dysfonction érectile.

Pour prévenir le diabète, perdre du poids est indispensable. Et si le diabète de type 2 est déjà installé, pas de panique, ce n’est pas une fatalité : il a été scientifiquement prouvé qu’on pouvait se débarrasser du diabète de type 2 grâce à un régime extrêmement strict. (4)

Solution : Perdre du poids en faisant un régime et en se mettant au sport de façon régulière (2 fois par semaine 45 minutes).

Je ne bande plus à 50 ans : je fabrique mon propre viagra

Connaissez-vous le mode d’action du Viagra ? D’abord il faut comprendre comment fonctionne l’érection. Suite à une stimulation (visuelle ou manuelle) les cellules des tissus qui entourent les corps caverneux secrètent un gaz, le monoxyde d’azote ou oxyde nitrique, ou NO. Ce gaz active un mécanisme complexe qui entraîne la relaxation des muscles lisses qui entourent les artères et les vaisseaux. L’afflux sanguin est favorisé, ce qui permet aux corps caverneux de la verge de se remplir de sang, et la relaxation des muscles lisses empêche le retour veineux, ce qui maintient l’érection.

Mais avec l’âge ce mécanisme peut s’enrayer, et la production de NO faiblir. Le Viagra et les autres médicaments contre l’érection ont une action sur ce mécanisme.

Mais vous pouvez avoir une action sur ce mécanisme sans passer par le Viagra. Vous pouvez fabriquer votre propre Viagra naturel, ou consommer des aliments riches en précurseurs de NO.

Les précurseurs du NO sont l’arginine et la citrulline. Vous en saurez plus en lisant nos articles consacrés à ces sujet.

Je ne bande plus à 50 ans : je vérifie les 3 S

Soleil, Sommeil et Sport sont indispensables à la santé des hommes et en particulier à la production de testostérone en quantité suffisante.

Le soleil permet de synthétiser de la vitamine D, laquelle est impliquée dans le fonctionnement optimum de nombreux organes; mais aussi dans la production de testostérone.

De même il est prouvé que le manque de sommeil fait chuter les taux de testostérone quel que soit l’âge.

Enfin, le sport, et la musculation en particulier, si elle est pratiquée de manière raisonnable peut augmenter la production de testostérone.

Ainsi une étude a démontré que des exercices à intensité moyenne à élevée, qui ciblent un maximum de masse musculaire et avec des temps de repos courts, stimulent particulièrement la production de testostérone et d’hormone de croissance. (5)

Les squats et les soulevés de terre sont les mouvements qui stimulent le plus de masse musculaire et qui devraient favoriser particulièrement la production de testostérone.

Attention, le surentraînement peut avoir l’effet contraire et faire chuter les taux de testostérone.

  1. Role of phytotherapy in men with lower urinary tract symptoms. Curr Opin Urol. 2005
  2. Pygeum africanum for benign prostatic hyperplasia. Cochrane Database Syst Rev 2002
  3. Efficacy and safety of a combination of sabal and urtica extract in lower urinary tract symptoms. A randomized, double-blind study versus tamsulosin. Arzneimittelforschung. 2006
  4. Very low calorie diet and 6 months of weight stability in type 2 diabetes : Pathophysiologic changes in responders and non-responders. Diabetes Care, 2016.
  5. Hormonal responses and adaptations to resistance exercise and training. Sports Medicine, 2005.